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La vérité sur le « massacre » de Sétif et Guelma en Algérie en mai 1945

Dans notre société largement dominée par une extrême gauche pourvoyeuse de mensonges, et une droite pleurnicheuse, essayons de redonner le vif éclat de la vérité. Et tenter de faire barrage une fois de plus à l’un des mensonges qui perdure depuis l’a fin de la Guerre en Algérie.

La province algérienne s’apprête à fêter la victoire sur le IIIe Reich, le 8 mai 1945. Ce jour-là, banderoles et drapeaux déployés, des défilés sont prévus dans les villes et les villages en Algérie. Depuis l’incarcération du nationaliste Messali Hadj, des bruits affirment que ses amis ont l’intention de profiter de l’occasion pour manifester leur mécontentement et veulent faire de ce jour de victoire nationale celui de la libération de l’Algérie.

Dans le Nord-Constantinois, quelques heures suffisent à faire basculer la joie de la liberté retrouvée dans le drame le plus atroce. Bravant l’interdiction préfectorale, des drapeaux nationalistes s’imposent au milieu de ceux des forces alliées et de la France. La police est d’intervenir contrainte d’intervenir. Un manifestant qui portait le drapeau algérien est tué. À ce jour, les circonstances de sa mort sont toujours mystérieuses. Dès que son décès est connu, des bandes se détachent du cortège, se répandent dans les rues et massacrent tout ce qui ressemble à un Européen. C’est une boucherie. Quelques exemples suffisent pour se rendre compte des faits.

 Un jardinier est blessé par balle dans la poitrine, une bande de jeunes Algériens l’entourent et l’achèvent par enfoncement de la mâchoire.  Un écolier de 14 ans battu jusqu’à la mort. Un étudiant de dix-huit ans essuie une rafale de coups de révolver dans la poitrine. Un employé des PTT a les deux mains coupées. Une petite fille de cinq ans est retrouvée éventrée. Et bien d’autres exactions plus monstrueuses les unes que les autres.

L’insurrection se répand dans les villages où d’autres assassinats sont perpétrés. L’ampleur du soulèvement est telle que l’ordre est donné à l’armée de terre et à l’aviation d’intervenir. Durant trois jours et trois nuits, les soldats français affrontent des bandes armées incontrôlables.

Huit cents Algériens favorables à la France sont assassinés. 109 Européens et 240 blessés. Du côté des nationalistes, le bilan est lourd indiscutablement, il oscille entre 3000 et 8000.

Une fois l’ordre rétabli, les nationalistes diffusent des informations sur le nombre de victimes arabes suite à la répression française. Ils avancent le chiffre de 45 000 morts. Allégations refusées par les autorités. La réalité serait plus proche d’un millier.

Depuis le 8 mai 1945, la vérité sur cette comptabilité morbide n’a jamais pu être établie. Mais le chiffre véhiculé adroitement allant jusqu’à utiliser le terme de génocide est un outil utilisé en permanence par les gouvernements algériens successifs de manière à instrumentaliser l’Histoire et la mémoire et de poursuivre la guerre contre la France. L’ennemi éternel.

Raphaël Delpard

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